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Articles

Un Ardennais à l'origine de la Sorbonne

  "Vénérable et scientifique, Messire Robert de Sorbon", estampe du XVIIe siècle (Gallica-BNF). Robert de Sorbon naît le 19 octobre 1201 à Sorbon, petit village ardennais situé près de Rethel. Il est fils de « vilain », c’est-à-dire de paysan dans le langage de l’époque. Jeune homme doué il s’oriente vers le clergé, qui est quasiment la seule voie de promotion à l’époque pour les enfants tels que lui. Il semble qu’il ait fait ses études primaires dans une école monastique à Rethel puis, ensuite, à Reims. Arrivé à Paris, sans doute en 1215, il suit les cours de l’Université, de création toute récente. En effet, longtemps Paris n’a disposé que d’une école cathédrale où étaient enseignés le latin, la logique et l’Écriture  sainte. Mais cette école n’était en rien plus réputée que celles d’autres villes comme Orléans, Chartres, Laon ou Reims. Cette situation change après 1150. De nouvelles écoles sont fondées ...

Michel de Notredasme "alias" Nostradamus.

  Portrait de Nostradamus, estampe du XVIIe siècle (Gallica-BNF). Michel de Nostredame naît le 14 décembre 1503 à Saint Remy de Provence. Il appartient à une famille aisée de juifs provençaux convertis au christianisme et qui ont changé leur nom de famille en "Nostrdame". Après des études de médecine à Avignon et à Montpellier, il pratique d’abord son art dans plusieurs grandes villes du midi avant de se fixe r définitivement, en 1545, à Salon de Provence.        En tant que médecin et apothicaire, Michel de Nostredame compose des traités de recettes, qui font notamment usage d'ingrédients utilisés lors de la composition des médicaments. C'est ainsi qu'en 1552, alors qu'il a déjà publié un premier almanach, il livre dans un petit livre la composition de cosmétiques («   fardements et senteurs pour illustrer et embellir la face   ») et des recettes de confitures «   tant en miel, que succre, & vin cuict   » (Gal...

Printemps 1806, l’élite rémoise s’initie à la mnémonique.

  Le début du XIXe siècle connaît un véritable engouement pour les techniques de mémorisation, ces mnémotechnies (ou mnémotechniques) que le Grand Larousse du XIXe siècle définit comme l’art de faciliter par des moyens artificiels les opérations de la mémoire. Reims ne fait pas exception à cet engouement comme le montre le succès du cours donné au printemps 1806 par un certain François Guivard, "professeur et unique délégué de M. de Feinaigle, inventeur de la nouvelle méthode de mnémonique ou l’art d’aider et de fixer la mémoire dans tous les genres d’études et de sciences".   ( Archives municipales et communautaires de Reims, cours de mnémonique de François Guivard).    Grégoire de Fainaigle  Grégoire de Feinaigle est l'un des auteurs de mnémotechnies les plus célèbres du début du XIXe siècle. Né en 1760 en Allemagne dans le pays de Bade, il est d’abord moine au monastère cistercien de Salem, au bord du lac de Constance. En 1803, il quitte...