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Histoire du café

          Rameau de caféier arabica avec quelques grains de café, Planche photographique, 1929 (Gallica-BNF).   Le café provient des fruits issus d’ un arbuste, le caféier. Il en existe plusieurs variétés mais la seule cultivée jusqu’au début du XXe siècle est l’arabica . L e point de départ du caféier arabica se situe sur les hauts-plateaux éthiopiens, donc à des altitudes relativement élevées. Les Éthiopiens en consommaient depuis longtemps les fruits , considérés comme une plante médicinale, mais ils le faisaient sous forme d e galette et non pas sous celle d’ une boisson. Le café-boisson naît en fait au XVe siècle dans l a péninsule arabique, et plus précisément au Yémen où l e caféier éthiopien a été introduit et où sa culture va se développe r . C e sont les Yém é n ites qui ont probablement inventé la recette du café- boisson en grillant d es graines d e caféier avant d e les rédui re en poudre puis de les plon...

Le général Chanzy

    Le général Chanzy, photographie (Musée Carnavalet, Paris).   La carrière du général Chanzy, image d'Épinal (coll.part).   Alfred Chanzy naît à Nouart dans les Ardennes le 18 mars 1823. Son père, issu d’une famille d’agriculteurs, s’était engagé dans la Grande armée de Napoléon 1 er où il était devenu sous-officier. Puis, ayant quitté la carrière militaire, il s’était fixé, en 1822, à Nouart en tant que receveur des contributions indirectes. Élève du Collège de Sainte-Menehould puis du Collège royal de Metz, le jeune Alfred Chanzy échoue en 1839 à l’examen d’entrée à l’École navale de Brest. Il décide alors de s’embarquer comme simple matelot sur le vaisseau "le Neptune" mais se rend compte rapidement que la marine ne lui convient pas. En mai 1841, il s’engage à Metz au 5ème régiment d’artillerie, tout en se réinscrivant au Collège royal. Reçu à l’École militaire de Saint-Cyr, il en sort sous-lieutenant d’infanterie ...

Éloi de Noyon (Saint Éloi)

Imagerie populaire, milieu du XIXe siècle (Gallica-BNF).   Né vers 588 après Jésus-Christ dans le Limousin, le futur Saint Éloi est issu d’ une famille gallo-romaine de paysans aisés et christianisés depuis longtemps. il comme nce par apprendre le métier d'orfèvre à Limoges, puis se rend à la cour du roi mérovingien Clotaire II où il est employé à l’atelier monétaire royal . Remarqué pour s es qualités professionnelles, il l’est aussi pour sa scrupuleuse honnêteté. Lorsqu'on lui demand e d'exécuter un trône d'or pour le roi, il en f ait un deuxième avec l'or en surplus qu'il ne v eu t pas garder pour lui-même, comme le faisaient la plupart de ses confrères. C ela lui va ut la confiance du roi qui lui confie la direction de son atelier monétaire .     Dagobert 1er, extrait d'un manuscrit médiéval (Gallica-BNF).   Sous Dagobert 1er, fils et successeur de Clotaire II, Éloi joue un rôle  politique important comme principal...

Les évêques constitutionnels de la Marne et des Ardennes

    Cette estampe de 1791, favorable à la Révolution, oppose à gauche le clergé réfractaire qui s'obstine dans les "ténèbres" de l'Ancien Régime et à droite le clergé constitutionnel qui adhère aux "lumières" des idées nouvelles (Gallica-BNF).   Le 12 juillet 1790, l’Assemblée constituante adopte la Constitution civile du clergé. La carte des diocèses est réorganisée s ur la base d'un diocèse par département ce qui fait passer leur nombre de 130 à 83. Les évêques et les curés sont désormais élus par les citoyens actifs du département, catholiques ou non. L es citoyens actifs sont les Français aisés qui pa i ent un impôt au moins égal à trois journées de travail. Les autres, les plus nombreux et les plus modestes, sont les citoyens passifs. Évêques et curés dépendent désormais de l’État qui les salarie en tant que fonctionnaires. Ils doivent en outre prêter serment à la Nation, à la Loi et au Roi. Ce bou...