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Michel de Notredasme "alias" Nostradamus.

  Portrait de Nostradamus, estampe du XVIIe siècle (Gallica-BNF). Michel de Nostredame naît le 14 décembre 1503 à Saint Remy de Provence. Il appartient à une famille aisée de juifs provençaux convertis au christianisme et qui ont changé leur nom de famille en "Nostrdame". Après des études de médecine à Avignon et à Montpellier, il pratique d’abord son art dans plusieurs grandes villes du midi avant de se fixe r définitivement, en 1545, à Salon de Provence.        En tant que médecin et apothicaire, Michel de Nostredame compose des traités de recettes, qui font notamment usage d'ingrédients utilisés lors de la composition des médicaments. C'est ainsi qu'en 1552, alors qu'il a déjà publié un premier almanach, il livre dans un petit livre la composition de cosmétiques («   fardements et senteurs pour illustrer et embellir la face   ») et des recettes de confitures «   tant en miel, que succre, & vin cuict   » (Gal...

Printemps 1806, l’élite rémoise s’initie à la mnémonique.

  Le début du XIXe siècle connaît un véritable engouement pour les techniques de mémorisation, ces mnémotechnies (ou mnémotechniques) que le Grand Larousse du XIXe siècle définit comme l’art de faciliter par des moyens artificiels les opérations de la mémoire. Reims ne fait pas exception à cet engouement comme le montre le succès du cours donné au printemps 1806 par un certain François Guivard, "professeur et unique délégué de M. de Feinaigle, inventeur de la nouvelle méthode de mnémonique ou l’art d’aider et de fixer la mémoire dans tous les genres d’études et de sciences".   ( Archives municipales et communautaires de Reims, cours de mnémonique de François Guivard).    Grégoire de Fainaigle  Grégoire de Feinaigle est l'un des auteurs de mnémotechnies les plus célèbres du début du XIXe siècle. Né en 1760 en Allemagne dans le pays de Bade, il est d’abord moine au monastère cistercien de Salem, au bord du lac de Constance. En 1803, il quitte...

Deux musiciens rémo-ardennais, Nicolas de Grigny et Etienne-Nicolas Méhul.

  Nicolas de Grigny naît le 8 septembre 1672 à Reims dans une famille de musiciens qui tiennent les orgues de plusieurs églises rémoises. De toute la famille, Nicolas est de loin le plus brillant. Il parfait sa formation à Paris où il est l’élève de Nicolas Lebègue, un des organistes du roi. Il tient aussi, de 1693 à 1695, les orgues de l’église abbatiale de Saint-Denis. Nicolas de Grigny regagne Reims en 1697 comme titulaire de l’orgue de la cathédrale. Deux ans plus tard il fait paraître une œuvre majeure, son livre d’orgue , qui contient une messe et plusieurs hymnes. Malheureusement, celui qui est à l’aube d’une carrière considérable meurt prématurément à Reims le 30 novembre 1703 à seulement 31 ans, laissant derrière lui une veuve et sept enfants. Après lui, l’orgue français va délciner alors que se développe l’école allemande dont le plus célèbre représentant, Jean-Sébastien Bach, admirait Nicolas de Grigny. Il avait ainsi intégralement recopié ...