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Articles

Adolphe Clément-Bayard et la Macérienne de Mézières

Adolphe Clément et son fils Albert dans les Ardennes en 1904, photographie de l'agence Rol (BNF-Gallica). Adolphe Clément naît en septembre 1855 à Pierrefonds dans l’Oise. Son père est un modeste épicier. Le jeune Adolphe se forme par ses propres moyens à la serrurerie et à la mécanique en effectuant son tour de France. Il se passionne pour la bicyclette qui est une invention récente et participe aux premières courses cyclistes. Mais il entend créer sa propre entreprise et ouvre, en 1878, un atelier de fabrication de cycles à Paris sous la marque "Le Clément". Très vite le modeste atelier prospère et en 1886 Adolphe Clément est le plus important constructeur de cycles français.      Publicité pour les cycles Clément (BNF-Gallica).   Un tournant se produit en 1890 quand il acquiert la licence du pneu Dunlop. En devenant le représentant exclusif en France de l'entreprise, il réussit un coup de maître qui lui rapporte une fortune. Toujours prompt à ré...

Un monument rémois aujourd’hui disparu, l’abbaye Saint-Nicaise.

   Au départ on a l’église que le Maître des mi lices et consul, Jovin, fait édifier dans le faubourg Saint-Remi vers 370 pour recevoir sa sépulture.       Au moment de la démolition de l'église abbatiale de Saint-Nicaise à partir de 1796 le sarcophage de Jovin a été transporté à la cathédrale. Il est aujourd'hui conservé au Musée Saint-Remi (photo Musées de Reims).   Par la suite, cette église prend le nom de Saint-Agricole et après qu'on y ait inhumé en 407 l’évêque Nicaise, martyrisé par les Vandales, celui de Saint-Nicaise . En 1066 l'archevêque Gervais y installe une communauté de moines b énédictins pour l’e ntretenir et accueillir les pèlerins venus se recueillir sur la tombe du saint. Les débuts de l'abbaye sont assez difficiles mais elle connaît ensuite un fort développement et au XIIIe siècl e, elle se trouve à son apogée. Cependant sa puissance est bien moindre que celle de sa voisine et rivale, l’abbaye S...

1er septembre 1870, le désastre de Sedan

  A la f in du mois d'août 1870, la guerre que la France a imprudemment engagée en juillet contre l’alliance formée entre la Prusse et les états de l’Allemagne du Sud est en train de tourner à la catastrophe pour des troupes françaises courageuses mais mal équipées et commandées par des chefs médiocres. Les Allemands sont parvenus à couper l’armée française en deux. Une partie, commandée par le maréchal Bazaine, s’est enfermée dans Metz, tandis que l’autre, commandée par le maréchal de Mac-Mahon et l’empereur Napoléon III, qui a échoué à traverser la Meuse est arrivée aux alentours de Sedan.   Carte d’état-major indiquant en bleu la disposition des troupes allemandes et en rouge celle des troupes françaises (Archives départementales des Ardennes). Durant toute la matinée du 1er septembre 1870, l’artillerie allemande forte d’environ cinq cents canons et  qui, depuis plusieurs jours, est installée sur les hauteurs autour de Sedan bombarde les trou...